Pour la première fois depuis 2012, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a élaboré et publié un nouveau recueil de recommandations sur la procédure de réalisation et l'accessibilité des avortements. La publication d'un bulletin d'information aussi vaste témoigne de l'inquiétude des médecins et des scientifiques concernant la situation mondiale autour des avortements.

Bien que l'avortement soit autorisé à différents degrés dans la plupart des pays du monde, il reste environ 20 pays où il est totalement interdit, quel que soit le type d'avortement :

  • Avortement médicamenteux.
  • Aspiration par vide.
  • Avortement chirurgical.

De plus, dans la majorité de ces pays, l'avortement, sa réalisation ou l'assistance à sa réalisation sont passibles de sanctions légales, telles que des amendes ou l'arrestation. Dans plusieurs pays, comme la Pologne, Israël, le Brésil, le Mexique, etc., la réalisation de cette procédure nécessite de passer par une commission et d'obtenir une autorisation d'avortement.

Tout cela conduit à une augmentation de la pratique des avortements illégaux. Selon l'OMS, chaque année, 39 000 femmes meurent des suites d'avortements mal pratiqués, et des millions de femmes sont hospitalisées pour des complications.

L'organisation de santé est préoccupée par le taux élevé de complications résultant des avortements illégaux et peu qualifiés. Les nouvelles directives visent à améliorer cette situation et à aider les femmes.

L'OMS a élaboré 50 recommandations qui concernent différents aspects et devraient globalement contribuer à la légalisation et à l'amélioration de la qualité des avortements dans le monde.

Les directives sur l'avortement de l'OMS 2022 abordent les sujets suivants :

  • les obstacles politiques et législatifs qui privent les femmes de la possibilité de décider de manière autonome et en temps voulu de recourir à l'avortement ;
  • l'amélioration des activités d'éducation parmi les jeunes et les femmes sur les questions de contraception et de planification familiale ;
  • l'assurance d'un plus grand accès aux médicaments pour l'avortement médicamenteux ;
  • la diffusion d'informations fiables sur les méthodes d'interruption de grossesse ;
  • le changement de l'approche de l'interruption de grossesse dans les cliniques ;
  • la non-condamnation de la décision de la femme de recourir à l'avortement ;
  • les avantages et les inconvénients de l'utilisation de la télémédecine.

En général, toutes les recommandations visent à établir une communication avec les centres de santé du monde entier et à les aider à modifier les normes médicales et juridiques qui empêchent les femmes d'avoir la possibilité d'interrompre une grossesse tout en réalisant les procédures selon les normes de qualité les plus élevées. Cela peut garantir la préservation de la santé des femmes et la possibilité d'avoir des enfants à l'avenir.


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